Sans Réserve
Ne doit pas être confondu avec Sans réserve.
| Type | Salle de concert |
|---|---|
| Lieu |
Périgueux,  France |
| Coordonnées | 45° 11′ 59″ nord, 0° 41′ 53″ est |
| Inauguration | |
| Nb. de salles | 1 |
| Capacité | 500 places |
| Gestionnaire | Association « Sans Réserve » |
| Site web | sans-reserve.org |
Le Sans Réserve est une salle de concert et un studio d'enregistrement de musiques actuelles situé à Périgueux, dans le département de la Dordogne.
Historique
[modifier | modifier le code]Des activistes des musiques alternatives se regroupent en 1993 au sein du Collectif 24 et souhaitent une salle de concert[1]. La ville de Périgueux investit alors 4 600 000 FRF dans un gymnase du quartier du Toulon[1]. Le bâtiment est officiellement inauguré en sous la dénomination de Réservoir, après avoir été isolé phoniquement et électrifié[1]. Une situation conflictuelle s'instaure rapidement entre la ville et le collectif, si bien que celui-ci se retire du projet, laissant le théâtre L'Odyssée prendre en charge la gestion de la salle[1].
En 2002, Guy Garcia prend la direction de l'établissement et la situation se stabilise. L'association Sans Réserve est créée le [2],[1]. Son ambition ne se limite pas à la programmation de concerts mais souhaite proposer « des actions qui s'adressent à des publics variés », tels que des classes de maître et des ateliers avec des écoliers ou des prisonniers[1].
En 2019, le Sans Réserve est labellisé « scène de musiques actuelles (Smac) » par le ministère de la Culture[3].
À partir de et jusqu'à , le bâtiment va faire l'objet d'une restructuration et d'une extension de 260 m2[4].
Description
[modifier | modifier le code]Équipements
[modifier | modifier le code]Le Sans Réserve possède plusieurs équipements sur sa superficie totale de 500 m2[5] : un bar proposant de la bière pression et des sodas, ouvert jusqu'à 1 h[5] ; un parking gratuit[5] ; une salle de concert isolée phoniquement, d'une capacité totale de 500 places debout[5] ; la scène s'étend sur 63 m2, avec à l'arrière une console numérique[1] ; deux loges pour les artistes[1]. Le complexe est non-fumeur depuis le [5].
Gestion et financement
[modifier | modifier le code]Les bâtiments sont gérés par l'association « Sans Réserve » (membre de la Fédération des lieux de musiques actuelles et du Réseau aquitain des musiques actuelles), aux côtés de la ville de Périgueux qui est propriétaire des lieux[2]. En 2014, l'association compte environ 400 adhérents[1].
Les ressources financières de l'association proviennent entre 65[1] et 70 % de subventions des mairies de Périgueux et de Coulounieix-Chamiers, de la direction régionale des Affaires culturelles, du conseil régional d'Aquitaine et du conseil départemental de la Dordogne[2]. Le reste est assuré par les adhésions, la billetterie des concerts, le coût des répétitions, les revenus du bar[2], les enregistrements, les stages et les coproductions[1]. Le budget de fonctionnement du Sans Réserve s'élève à 530 000 € en 2015[1].
Programmation et fréquentation
[modifier | modifier le code]La fréquentation du Sans Réserve augmente régulièrement : 7 400 spectateurs en 2012, 9 000 en 2013 et 9 675 en 2014[6]. En 2014, 49 événements présentant au total 114 groupes sont organisés[6].
Liste d'artistes notables qui s'y sont produits
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Références
[modifier | modifier le code]- Grégoire Morizet, « Le Sans Réserve à Périgueux : quinze ans de décibels », Sud Ouest, (lire en ligne).
- « L'association », sur Sans Réserve (consulté le ).
- « Le Sans Réserve enfin labellisé Smac », Sud Ouest édition Périgueux, 25 septembre 2019, p. 16.
- Ludovic Ibarz, « Un nouveau Sans Réserve dans quatorze mois », Dordogne libre, , p. 4.
- « Le Sans Réserve : la salle », sur Sans Réserve (consulté le ).
- « Musiques amplifiées : toujours plus de monde au Sans Réserve », Sud Ouest édition Périgueux, 1er juin 2015, p. 17.
- Chantal Gibert, « Musique : au Sans Réserve de Périgueux, des groupes des États-Unis et du Japon », Sud Ouest, (lire en ligne).
- Rémi Chastenet, « Périgueux : place aux femmes sur la scène du Sans Réserve », Sud Ouest, (lire en ligne).
- Rémi Chastenet, « Périgueux : un plateau électro de choix au Sans Réserve », Sud Ouest, (lire en ligne).
- Chantal Gibert, « Au Sans Réserve à Périgueux, un programme dense et varié », Sud Ouest, (lire en ligne).
- Rémi Chastenet, « Le maître de l'abstract », Sud Ouest, (lire en ligne).
- Rémi Chastenet, « ]PanoraMIX’[ souffle ses 10 bougies », Sud Ouest, (lire en ligne).
- Chantal Gibert, « Le Printemps s'annonce », Sud Ouest, (lire en ligne).
- « Pigalle, cuvée de 30 ans d'âge », Sud Ouest, (lire en ligne).
- Philippe Ménard, « Le souffle chaud de Sarraco plane sur les deux Charentes », Sud Ouest, (lire en ligne).
